{ Maman en parle #3 } 1 mois après la reprise du travail

17 septembre 2013, il y a un mois, je reprenais le travail après 5 mois d’arrêt et 3 mois intenses avec ma fille. Quand je repense à cette dernière semaine avant la reprise, mes angoisses, mon stress, mon manque d’envie … je relativise aujourd’hui.

Je ne cacherais pas que je n’avais pas envie de reprendre, comme toutes les jeunes mamans qui ne veulent pas laisser leur bébé. Je me voyais bien en congé parental, j’y avais même pensé. Mais finalement la décision de reprendre et de retourner dans la vie active fut prise. C’était donc repartit pour un tour avec mes deux boulots et la nounou pour ma fille.

Les deux premières semaines furent éprouvantes. Retrouver le rythme du travail (finit la sieste de 2h chaque après midi) et des réunions à domicile, avec en plus bébé à gérer pas simple du tout. Ma fille fait ses nuits même si j’ai un biberon entre 5h et 7h du matin, elle se rendort toujours jusqu’à 9h-10h avec un couché entre 20h30 et 21h. Elle ne les aurait pas faite cela aurait été encore plus difficile. Accepter de ne voir sa fille au final que de 9h à 11h et de 18h à 20h30 pas simple après 3 mois d’exclusivité 24h sur 24h ! Mais c’est faisable.

Aujourd’hui le rythme est trouvé, même pour le papa qui doit s’occuper de sa fille tout le samedi après midi et soir (ça semble peu mais pour lui c’est énorme ^^).

Ça se passe très bien chez Nounou Catherine, moi j’ai retrouvé mes jeunes et mes hôtesses. En y repensant, je ne regrette pas ce choix. Etre au travail me donne une certaine liberté que j’apprécie. Sortir de la maison, ne pas être exclusivement une maman mais aussi une femme active. Le soir quand je récupère Katel et que nous passons ces 2h – 3h ensemble, je profite d’elle un maximum, les sessions câlins, bisous, jeux puis le bain sont nos rituels et je les apprécie énormément.

Ce n’est pas parce que j’aime être au travail et en réunions que je suis pour autant une maman qui n’aime pas ce rôle. Au contraire, mes boulots sont pour moi des exutoires qui me permettent de souffler et de me retrouver personnellement, ils sont ma bouée d’oxygène. Sans j’étoufferais !